26 novembre 2025

Comment nous avons supprimé l’attente sans accélérer les traitements

Les meilleures évolutions produit ne naissent pas toujours des demandes explicites. Elles émergent souvent de l’observation attentives des comportements réels, de ces moments où l’on perçoit un décalage entre ce que l’utilisateur fait et ce qu’il voudrait réaliser. 

Pour améliorer la productivité des veilleurs, nous avons décidé de basculer les opérations intensives (génération de rapports, exports volumineux, traitements massifs…) vers une architecture asynchrone. Une évolution technique, certes, mais avant tout une réponse produit à une friction que nous avons identifiée et priorisée lors de nos derniers cycles d’amélioration. 

Désormais, l’interface répond en moins d’une seconde, les traitements lourds s’exécutent en arrière-plan et l’utilisateur reprend instantanément la main. Cette évolution libère du temps précieux pour l’analyse et encourage l’adoption des fonctions avancées de la plateforme. 

Voici comment une observation terrain s’est muée en décision produit, puis en architecture technique au service de votre efficacité quotidienne. 


Des micro-interruptions qui fragmentent le parcours 

Nos sessions d’observation produit ont mis en lumière une friction discrète mais récurrente. La génération de rapports, les exports sur des périodes étendues ou le traitement de volumétries importantes de données pouvaient immobiliser l’interface jusqu’à plusieurs dizaines de secondes selon la complexité de l’opération demandée. Ces durées semblent acceptables en valeur absolue mais en réalité, attendre devant une icône de chargement est toujours frustrant. 

Ces pauses, même occasionnelles, créent une rupture dans le flux de travail. Un utilisateur qui lance un export au milieu d’une session d’analyse se trouvait contraint d’attendre passivement. Son attention dérivait vers un autre onglet, il perdait le fil de sa réflexion ou commençait une autre tâche. Lorsque le traitement se terminait, il lui fallait reconstruire son fil de pensée. Cette micro-interruption coûtait infiniment plus cher que les secondes d’attente technique. 

Le diagnostic était clair. Le problème n’était pas la durée des traitements, car certaines opérations sont objectivement complexes, mais la paralysie qu’ils imposaient à l’utilisateur pendant leur exécution. 

Nous avons souhaité éliminer cette friction. 


Prioriser la solution au service de l’usage, pas la plus séduisante.

Face à ce constat, nous avons évalué plusieurs pistes avec nos critères habituels : impact utilisateur, complexité technique, cohérence avec notre vision produit, investissement nécessaire… 

Une première approche aurait consisté à optimiser les traitements pour réduire leur durée. Séduisante sur le papier, cette option présentait des limites structurelles. Certaines opérations impliquent des volumes de données incompressibles et des calculs qui demandent du temps. Nous aurions grappillé quelques secondes sans éliminer le cœur du problème. 

La mise en œuvre d’une architecture asynchrone représentait un investissement technique substantiel mais offrait un bénéfice nettement supérieur. Plutôt que de rendre les traitements marginalement plus rapides, elle supprimait purement et simplement l’attente contrainte. L’utilisateur conserverait le contrôle de son temps quelle que soit la complexité de l’opération demandée. 

Nous avons priorisé cette direction pour trois raisons. 

  • Résoudre la friction à la racine plutôt que d’en atténuer les symptômes. 
  • Rester cohérent avec notre vision produit. Une plateforme doit s’adapter aux processus de travail plutôt que de les contraindre. 
  • Préparer le terrain pour demain. Cette architecture ouvre des perspectives fonctionnelles jusqu’alors inaccessibles pour les capacités analytiques avancées que nous préparons. 

L’élégance d’un mécanisme invisible. 

La décision prise, nous avons conçu l’expérience utilisateur avant de spécifier l’architecture technique. Cette séquence est importante puisque la technique doit servir l’usage, jamais l’inverse. 

Le nouveau parcours se déroule avec une fluidité naturelle. Cela repose sur une séparation entre la couche d’interaction utilisateur et la couche d’exécution des traitements lourds. 

Ce mécanisme apporte plusieurs avantages techniques qui se traduisent en bénéfices directs. Concrètement, lorsque vous initiez une opération à forte charge de calcul, voici ce qui se passe : 

Curebot enregistre immédiatement votre demande et confirme sa prise en compte. L’interface se libère en moins d’une seconde. Elle reste parfaitement réactive et disponible pendant que Curebot travaille pour vous. Le traitement poursuit son exécution en arrière-plan sur une infrastructure dédiée. 

Une fois le traitement terminé, une notification signale la disponibilité du résultat. Cette mécanique préserve la continuité de l’expérience tout en donnant le contrôle total à l’utilisateur. Le flux de travail n’est jamais interrompu. Il peut lancer plusieurs traitements, continuer à parcourir ses flux, qualifier des informations, collaborer avec ses équipes et consulter les résultats quand ils s’inscrivent naturellement dans son rythme de travail. 

Côté technique, tout repose sur une file d’attente qui orchestre intelligemment les demandes et des “workers” spécialisés qui les traitent en parallèle. La puissance de calcul est allouée à chaque opération sans impacter les autres fonctionnalités. Cela vous garantit une exécution optimale et une fiabilité maximale. Le système gère nativement la priorisation et la file d’attente des demandes, garantissant une répartition équitable des ressources même en période de forte sollicitation. 


Construire aujourd’hui les capacités de demain 

Au-delà des bénéfices immédiats, cette nouvelle architecture créée les conditions techniques pour les développements futurs de Curebot. Le système asynchrone constitue la fondation technique sur laquelle nous pourrons nous adosser pour déployer des capacités analytiques encore plus sophistiquées sans compromettre l’expérience que vous attendez. 

Parce ce que vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à utiliser Curebot, investir dans cette architecture nous garantit de pouvoir nous adapter aux exigences croissantes des métiers de la veille tout en maintenant les standards d’ergonomie et de réactivité qui caractérisent la plateforme. 

Nous encourageons les utilisateurs à exploiter pleinement les capacités de Curebot pour extraire toujours plus de valeur de leurs données de veille. Sachant que les opérations complexes ne bloqueront plus leur progression, les utilisateurs osent davantage explorer les fonctionnalités avancées. L’architecture technique devient ainsi un levier d’adoption et d’approfondissement des usages. 


Notre méthode : observer, décider, transformer 

Cette évolution illustre notre manière de concevoir le produit : 

  • Observer les usages réels pour identifier les frictions, aussi techniques soient-elles, et y apporter des réponses concrètes qui élèvent l’expérience globale de la plateforme. 
  • Anticiper les besoins techniques structurants avant qu’ils ne deviennent des limitations. 
  • Investir dans des fondations solides plutôt que dans des solutions de contournement. 
  • Évaluer chaque décision architecturale à l’aune de son impact sur l’expérience finale. 

L’architecture asynchrone n’est pas une démonstration d’ingénierie. C’est une réponse concrète à un problème d’expérience que vous nous avez permis d’identifier. 

Cette fluidité retrouvée s’inscrit pleinement dans notre vision d’une plateforme qui amplifie vos capacités sans jamais les entraver, qui s’adapte à vos processus de travail plutôt que de vous imposer les siens. 

Nous continuerons de faire évoluer Curebot selon cette même logique. Votre usage guide nos décisions, votre efficacité mesure notre réussite. 

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Auteur

Nicolas Dudek

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